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Surfer sans polluer : est-ce vraiment possible ?

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Résumé

Cet article décrypte les pollutions liées à la pratique du surf et dévoile les solutions mises en oeuvre pour réduire ces impacts - des déplacements aux équipements.

Pour nourrir cette analyse, plusieurs acteurs de l'écosystème ont été interrogés. 
Parmi eux : Léa Brassy, surfeuse et apnéiste professionnelle française ; Pierre Barbez, co-fondateur de La Green Session, une association dédiée à la pratique d’une glisse plus écoresponsable ; Antoine Pouvreau, co-fondateur de la marque française Wildsuits ; Paul Le Guen, chargé du programme de collecte et de revalorisation Soöruz 2nde Life ; et  Nicolas Thyebaut, l’un des co-fondateurs de la marque Nomads Surfin.

Extrait

Associé dans l’imaginaire collectif à la protection des océans, le surf n'en demeure pas moins un sport polluant. Entre les déplacements en avion et la fabrication des équipements, cette pratique peut se révéler particulièrement néfaste pour l’environnement. Pour réduire son impact, de plus en plus de marques proposent des alternatives plus ou moins durables. Décryptage.

Le surfeur est un paradoxe sur pattes. Amoureux de l’océan et fervent défenseur de la nature, il peut aussi multiplier les voyages à l’autre bout du monde pour chasser les meilleures vagues. Une soif d’aventure qui n’est pas sans incidence sur l’environnement. D'après le simulateur de l’ADEME, emprunter l'avion revient à émettre 229,97 g CO2e /km/personne. Au-delà des trajets, le choix du matériel pour ses sessions peut fortement alourdir la balance...